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Vivre à Estéria - Ven 17 Jan - 14:43
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Vivre à Estéria

Bonjour à tous,

Pour mieux appréhender la vie au quotidien dans l'univers dévasté d'Estéria, nous vous proposons ce petit guide pratique pour que vous puissiez pleinement vous plonger dans l'aventure. Estéria est un pays qui a subi un cataclysme sismique à très grande échelle, dont le point d'orgue a été un raz-de-marée colossal.

Les villes sont rayées de la carte. Les anciennes infrastructures existantes sont réduites à néant, et le pays connaît une saignée démographique comme il n'en avait jamais connu auparavant. Après un tel désastre, la vie d'antan est belle et bien révolue. On ne vit plus: on survit ! Dans un monde qui vient de subir pareille catastrophe et qui n'a pas eu le temps de s'en relever, les enjeux ne sont plus ceux d'une contrée civilisée et policée. La moindre ressource devient vitale, et le centre de toutes les convoitises.

Dans cette optique, voici un petit tour d'horizon sur divers aspects de la vie à Estéria.

La majorité

Dans un tel environnement, la violence est naturellement très présente. De même pour l'érotisme, dans un univers où les relations de type maître-esclave peuvent advenir. C'est donc pourquoi l'inscription est rigoureusement interdite aux mineurs. En vous inscrivant et en rédigeant votre fiche, vous affirmerez être des individus majeurs. Bien évidemment, pour des raisons évidentes, les personnages mineurs seront également interdits.

Afin de protéger les plus jeunes, les textes seront accessibles aux seuls membres validés. Il leur est d'ailleurs demandé de n'exposer aucun avatar sensible.

Se nourrir


C'est un besoin vital, mais à présent, trouver de la nourriture est plus difficile que jamais. Des troupeaux entiers ont été noyés, en même temps que les récoltes. La mer qui s'est répandue sur les terres a inondé une bonne partie des terres arables, et son sel a brûlé la terre pour plusieurs années. Détenir des têtes de bétail constitue donc une grande richesse. De même,  posséder du grain, que ce soit pour s'en servir de semence, ou de nourriture, est un luxe que beaucoup n'auront pas.
Comment s'en procurer ? Ce n'est assurément pas facile. Il est toujours possible de rôder dans les ruines d'anciennes villes pour piller des greniers détruits en tout ou partie, de battre la campagne pour fourrager et chasser, ou d'opter pour la solution de facilité, consistant à s'accaparer les vivres des autres, quitte pour cela à les piller sans vergogne. Des rumeurs persistantes disent également que dans certains recoins isolés du pays, certains, poussés par la nécessité, en ont été réduits à planter les dents dans de la chair humaine pour survivre.

L'eau

Paradoxalement, après le terrible raz-de-marée qui a recouvert le pays d'eau en quasi-totalité, trouver de l'eau potable devient un véritable défi. Les lits des cours d'eau ont charrié des milliers de charognes, humaines ou animales, et des carcasses décharnées continuent à y pourrir. Même les charognards de tout poil ne sont plus assez nombreux pour en venir à bout. Ces eaux sont donc impropres pour un long moment. De plus, s'y aventurer revient à s'exposer à de terribles maladies. Les puits et les sources sont donc le meilleur moyen de s'approvisionner en eau potable. Mais en posséder revient à faire de soi une cible, quand bien des voisins n'en ont plus.

Les maladies

Comme vu juste au dessus, la mer a causé de nombreux morts, et se risquer à boire l'eau d'un fleuve ou d'un lac tient de la conduite suicidaire. Les villes, elles, sont à présent des charniers à ciel ouvert. Si les biens à piller qui peuvent s'y trouver peuvent constituer une tentation, y pénétrer est un risque réel. L'odeur qui y règne est pestilentielle, et l'on doit frayer avec les rats, les corbeaux, les loups et des chiens redevenus sauvages. Voir même des congénères peu amicaux. Mais ce n'est rien à côté des miasmes auxquels l'on s'expose en rôdant dans les ruines. En outre, avec la destruction des réserves de vivres, le scorbut et le choléra commencent à guetter.

En l'état actuel, la médecine a régressé de plusieurs siècles, et sera inopérante face à la plupart des maladies. De la même façon, une blessure anodine peut vite prendre une ampleur dramatique avec les risques d'infection. La chirurgie, elle, devient à ce stade un luxe tout à fait irréel.

Les biens usuels

La société d'abondance et d’opulence n'est plus. Avec les séismes et le raz-de-marée, la plupart des ateliers de production ont été détruits, et bon nombre d'artisans ont également péris dans le désastre ou de ses suites. L'accès aux matières premières s'est lui aussi complexifié de manière conséquente. Les mines ont beaucoup souffert, ainsi qu'à peu près tout ce qui a trait à la matière première.Trouver du bois, par exemple, n'a rien de compliqué. Trouver un bon bûcheron est désormais difficile. Plus aucune scierie ne fonctionne, et rares sont les menuisiers à pouvoir encore travailler le bois dans de bonnes conditions. Ainsi, réaliser un objet aussi simple qu'une chaise n'a désormais plus rien d'évident.
Encore une fois, le pillage des anciennes villes ou de communautés voisines peut apparaître comme une solution, mais cela n'est jamais sans risque. L'approvisionnement se faisant rare, pour ne pas dire inexistant, il importe de savoir recycler ce dont on dispose déjà. Dans cette perspective, un artisan devient une richesse incomparable pour la communauté au service de laquelle il se trouve.

L'habitat

Les anciennes villes du royaume sont aujourd'hui des amas de ruines, et des charniers à ciel ouvert. Si les ressources qu'elles sont censées abritées peuvent attirer, elles sont aujourd'hui la proie des pillards, et des charognards de toute sorte. Les ruines en elles-mêmes représentent un danger, mais les corps qui y gisent en sont un autre, offrant un terreau propice à quantité de maladies. Les places-fortes en général ont également subi d'énormes dégâts pour la plupart. Les hautes tours sont à terre, et les murailles éventrées. Occuper une forteresse, même endommagée, est cependant une solution intéressante si l'on veut se mettre à l'abri des pillages, ou tout simplement bénéficier d'un abri à peu près sûr. Encore faut-il avoir des hommes pour tenir la place, et les ressources suffisantes pour les entretenir.

Pour un quidam, ou pour les communautés de petite importance, il est commun de se réfugier dans des villages précaires de huttes, idéalement derrière des palissades de rondins. La maçonnerie prend du temps, et nécessite des ressources, de la main d'oeuvre, une technicité et du temps que beaucoup n'ont pas.

Les serviteurs

En une époque d'incertitude comme celle que l'on connaît, avec le manque permanent d'à peu près tout, y compris la nourriture, il est inconcevable de s'encombrer de bouches inutiles. En l'état actuel des choses, chacun doit prendre une part active à la survie de son groupe. Paradoxalement, les plus grosses communautés sont aussi les plus ardues à gérer. Il faut nourrir tout le monde, et trouver les ressources suffisantes pour la vie du quotidien, comme l'eau, le bois de chauffage, le fourrage pour les bêtes (si l'on en possède), de quoi se vêtir, et surtout de la place pour loger tout le monde.

Au sein des communautés les plus sauvages, peuplées en général de renégats ayant tourné le dos aux anciens usages, il n'est pas rare de trouver des captifs, retenus en esclavage pour accomplir de basses besognes. De même chez certains seigneurs, il est possible de trouver quelques esclaves, retenus sous des prétextes religieux, légaux, comme par exemple pour châtier le coupable d'un délit, par simple nécessité, ou par extranéité, étant entendu qu'un parfait étranger de passage, isolé et vulnérable, constitue une proie de choix pour une communauté qui a besoin de main d'oeuvre.

L'armement

Pour un combattant, le travail ne manque pas en cette période pour le moins troublée. Les adversaires à occire ne manquent pas. Cependant, combattre n'est pas évident pour autant. Mettre la main sur du bon équipement est déjà une gageure en soi. Trouver un forgeron capable de réparer ce matériel, ou de l'améliorer, avec les bons outils pour le faire, et avoir de quoi le payer pour le convaincre de le faire, cela relève en soi de l'exploit. Le fer tend à se raréfier considérablement, les mines ne produisant plus. De même, le cheptel de chevaux a fondu avec le ras-de-marée. Le combattant standard dispose donc de quelques armes de fortune qu'il a pu trouver ici ou là, ou qu'il a gardé avec lui précieusement. Les armures se raréfient aussi, et beaucoup privilégient des plastrons de cuir. Bien évidemment, les armes de siège telles que les trébuchets et les balistes sont aujourd'hui introuvables, faute d'ingénieurs militaires capables de les assembler, ou des bonnes ressources.

S'agissant des ouvrages défensifs, les plus conséquents sont les ruines des anciennes forteresses, dont les murs sont rapiécés tant bien que mal avec les moyens du bord. Les communautés plus modestes se réfugieront derrières des fossés, surplombés de palissades et de tourelles.

La monnaie

Avant le grand cataclysme qui a mis le pays à terre, le Royaume d'Estéria avait son système monétaire. La monnaie la plus répandue était le sou, en cuivre. Avec 100 sous, l'on obtenait 1 denier d'argent. Cent deniers valaient 1 écu d'or. Si les sous et les deniers pouvaient se trouver entre toutes les mains, ce n'était pas le cas de l'écu, dévolu aux classes les plus aisées.

Après que le raz-de-marée ait frappé, seules les terres sous contrôle de la reine et de ses partisans font perdurer ce système monétaire. Dans les terres redevenues sauvages, le troc est redevenu un système d'échange. Dans les territoires où tout tend à manquer, une pièce de métal ne saurait en effet pas acheter ce dont tout le monde manque très cruellement.

La religion

Avant que la mer ne recouvre le royaume et depuis des temps immémoriaux, les habitants d'Estéria avait l'Ogdione pour religion ancestrale. Le culte des pierres et des arbres était implanté depuis des siècles, ainsi que le culte des morts, auxquels s'ajoute le culte de divinités terribles. Parmi les principales, on peut citer le dieu de la foudre et du ciel, Earis, sa compagne, la déesse mère Nadea, mère des dieux et des hommes, le dieu de la guerre Toemis, ou encore la déesse de l'amour Ela, et le dieu de la mort, Gokmes. Basée sur un principe de solidarité et de bienveillance, ses mages prônent l'entraide et bannisse toute pensée négative.

Mais depuis quelques décennies, une nouvelle religion dénommée Vundit, s'immisce lentement dans le pays, gagnant peu à peu des fidèles. Venue de lointains territoires de l'Est, elle trouve souvent ses fidèles parmi les classes défavorisées des villes. Cette religion a pour particularité de n'adorer qu'une seule déesse : Geona la déesse de la Vie et de toutes choses. Toutefois, elle  se considère comme la seule religion apte à délivrer la vérité et considère toutes les autres comme hérétiques.

Les temps de voyage

Après le raz-de-marée, les chevaux sont un bien précieux, mais également plus rare. A présent, il est surtout synonyme de statut social élevé. Le commun des mortels voyage donc désormais à pied. Un homme à pied et en bonne santé pourra abattre environ 20 à 30 km par jour selon son endurance et son état de forme.
Un cavalier, lui, en parcourra entre 40 et 50 environ par jour. Dans la mesure où il n'y a plus de relais le long des routes, les folles chevauchées durant des heures sont donc exclues. Même un cheval doit se reposer.

En outre, la terre a également réduit, ce qui fait qu'Estéria ne représente plus que 1708 kilomètres de longueur sur 1323 kilomètres de largeur environ. Une carte actuelle des territoires connus vous donne une idée des distances à parcourir pour vos calculs de temps.

Les lois

Dans un monde en plein bouleversement, et où le semblant d'autorité qui demeure se trouve dans l'impossibilité de sécuriser l'ensemble du territoire, laissé en grande partie en pâture à des seigneurs de guerre, faire espérer appliquer des lois est plus qu'illusoire. Hors des territoires contrôlés par la reine et ses fidèles, c'est la loi du plus fort qui règne. Quelques communautés isolées peuvent fixer des règles de vie, mais dans ce cas, comme dans les territoires sous le contrôle royal, les lois sont revenues à un stade très primitif. L'on ne vole ni ne tue, et l'on se doit d'éviter les crimes capitaux, comme le viol. Mais le système judiciaire est désormais inexistant, et les verdicts sont expéditifs, rendus par les chefs locaux ou le seigneur. La peine de prison n'existe pas, car il n'est pas question de nourrir un captif qui ne rapporte rien. Il n'y a donc que deux sentences: la mort pour les crimes les plus graves, et l'esclavage.

La capitale

La dernière Reine d'Estéria a établi sa capitale et le siège de son pouvoir dans ce que les gens nomment aujourd'hui Fort-Espérance. Il s'agit d'une ancienne citadelle, laissée à l'abandon durant des siècles, sur un site montagneux facilement défendable. Bâtie sur la source d'un torrent jaillissant des entrailles de la terre, les survivants du désastre s'y sont réfugiés, bientôt rejoints la reine et par plusieurs seigneurs du Royaume qui ont entrepris de relever les défenses de façon assez sommaire, afin de garantir un abri sûr aux loyaux sujets de la Couronne, et une base-arrière pour lancer la reconquête et la reconstruction du pays.

Environ cinq mille âmes y résident désormais, et une petite ville a poussé dans les fortifications de l'antique citadelle, perchée sur un plateau aux accès limités et facilement contrôlables.

Quelques centaines d'anciens soldats et de volontaires y forment aujourd'hui l'armée royale, et c'est aujourd'hui le seul endroit ressemblant vaguement à une petite ville comme on pouvait en croiser avant le raz-de-marée.

C'est aussi probablement une des rares places donnant l'impression d'être sûre, et inexpugnable face aux bandes de pillards qui rôdent à présent partout.

L'ordre royal

Le Royaume d'Estéria, actuellement à terre, débute péniblement une lente reconstruction, qui s'annonce déjà difficile. Siégeant dans la citadelle de Fort-Espérance, la Reine Adélaïde y est entourée de quelques anciens aristocrates demeurés fidèles, qu'elle a reconnu dans leurs titres et privilèges, ainsi que de quelques hommes qui se sont imposés au lendemain du désastre comme des meneurs, et qui se sont vus anoblis.

La reconstruction d'Estéria prendra des années et probablement même des générations. Fort-Espérance a des ressources limitées, et ne peut accueillir tous les survivants qui viennent s'y réfugier.

C'est pour cela que sont organisées des expéditions. Lorsque la population de la citadelle grossit suffisamment, un convoi s'organise, mené par un seigneur, pour aller construire ou reconstruire un bout de territoire, où il s'implante durablement avec ses gens, étendant ainsi l'autorité du royaume dont il devient le représentant local.

D'autres, déjà en place au loin, peuvent aussi se déclarer fidèles à la Couronne, et se voir ainsi confortés par la reine dans leurs prérogatives, déjà effectives de fait.

Le pragmatisme règne donc en maître, et Estéria ne se relèvera pas en un jour, c'est une certitude.

L'étiquette


À Estéria, comme dans tous les royaumes, on ne peut pas s'adresser aux différentes catégories sociales comme on le souhaite. C'est pourquoi, voici un petit rappel afin de ne pas vous trouver dans une situation embarrassante en présence de personnes importantes lors de vos éventuelles rencontres :

Prédicats honorifiques usuels

Rois et Reines : Votre Majesté
Ducs et Duchesses : Votre Grâce
Marquis(es) : Votre Excellence
Comtes(ses) : Votre Grandeur
Baron(ne)s : Votre Honneur
Seigneurs et Dames : Votre Seigneurie
Chevaliers : Sire ou Messire
Bourgeois, artisans et échevins : Maître ou Maîtresse
Novices et moines : Frères et soeurs
Prêtres(ses) : Père et Mère
Evêques : Eminence
Cardinaux et Grandes prêtresses : Sainteté

Les renégats

après le désastre cataclysmique qui a frappé Estéria, des régions entières, intégralement ou partiellement dévastées, se sont retrouvées livrées à elles-mêmes. Dans la désolation qui a suivi le désastre, par nécessité ou par goût, certains individus se sont mis à vivre aux dépens de leurs voisins.
Si certains se sont bornés à devenir de simple brigands, allant seul ou en bande, d'autres, plus audacieux mais aussi beaucoup plus dangereux, se sont érigés en seigneur de guerre, parfois très bien installés, à la tête de guerriers chevronnés avec qui ils mettent à sac et détruisent les camps et villages représentant un quelconque intérêt pour eux. Vivant sans foi ni loi, ils sont devenus un véritable fléau, combattus et pourchassés par les représentants de la Couronne. Ils vivent à la marge du reste de la société, et sont des parias pour le peuple d'Estéria.
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