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Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar]
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Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Ven 1 Mai - 9:54
1er du mois 4, An 100

- Frida, quand on arrivera, tu me laisseras parler, d’accord ?
- Mouais, si tu veux.
 
Tu hausses les épaules et soupire. Tu l’aime beaucoup, ton frère, mais sa prudence le rend, à tes yeux, ronflant. Et ronflant, il allait y être un bon moment, tu avais cette espèce d’impression, comme une intuition féminine. Même si tu es totalement dénuée de ce sixième sens. Disons que tu le connaissais plutôt bien, depuis le temps que vous viviez ensemble. Il disait souvent que Prudence était mère de Sureté et souvent, mais la prudence, ce n’est pas vraiment ton fort, insouciante comme tu es.
 
Et aujourd’hui, tu ne voyais pas l’intérêt de faire preuve de prudence. Le Seigneur du coin était venu vous trouver. ‘Fin, pas vraiment le seigneur, un de se messager, disons. Disant sur son maître souhaitait vous parler. Probablement pour vous confier un travail. Vous n’avez rien fait qui nécessite une remontrance n’est-ce pas ? Quoique ? La pomme que t’a mangé ce matin, ne venait-elle pas d’un étal ? Tu avais des sous pour te l’acheter cette pomme ? Non, hein ? Peut-être finiras-u avec une main coupée d’ici la fin de la matinée. Tu n’as que deux chances, ne les gaspille pas.
 
Tu marches encore de longues minutes, avec Archie. Puis, tu finis par aperçevoir un village et un peu plus loin, un château en ruines. Ça te tire un sifflement surement pas d’admiration, mais plus de surprise.
 
- La Nature ne lui a pas fait de cadeau, à lui !
- Frida, tiens ta langue !
 
Encore quelques minutes de marche et vous voilà arriver à destination, le château du Seigneur Solar. Tu admire un instant les ruines. En entier, ce château devait être magnifique. Trop luxueux pour toi, à n’en point douter, mais magnifique malgré tout. Puis vous finissez par arriver devant le Seigneur. Et si Archie s’empresse de mettre un genou à terre, toi, tu n’en fait pas de même. Tu croise juste tes bras sur ta poitrine. Je ne vais pas plier le genou pour une personne qui n’est pas mon seigneur. Tu devrais, ça reste une marque de respect.
 
- Votre Seigneurie. Vous nous avez fait appeler. Que pouvons-nous faire pour vous ?
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Ven 1 Mai - 21:31
Les choses s’améliorent ses derniers temps, je ne sais si c’est l’arrivée du printemps, la fin de l’hiver ou encore la vue des roses sauvages qui éclosent un peu partout mais je me sens bien. J’ai même pu lancer quelques gardes dans les environs pour visiter les fermes et autres villages avoisinants. La récolte d’information a été faible mais un point à marqué mon attention et j’ai faits passer le mot dans le pays où j’avais besoin de mercenaire et maintenant j’en ai deux qui m’attendant dans le château familial.

Enfin, il s’agit plutôt d’une tour maintenant, puisque le reste n’a pas résisté aux tremblements de terre et que je n’ai pas encore les moyens pour le réparer, la survie des habitants du village passant avant toute chose. Je me montre donc à mes invités, avec mon jeune page de quinze ans, devenu orphelin après le cataclysme, c'est sans doute le gamin le plus futé du village, se nommant Arthur, de Perceval Gallick, le chef des gardes, qui est une véritable force de la nature haut de deux mètres, une légende indique qu'il a un jour tué un homme en pressant son crâne comme un citron et enfin du sénéchal Jacques Beauregard, un homme âgé, aux cheveux gris qui m’a connu tout petit.

À eux trois ils forment ma cour et font en sorte que mes décisions puissent être correctement appliqué auprès des quelques gardes qui me sont resté fidèles, le village étant indépendant avec son propre conseil. Je suis d’ailleurs agréablement surpris en voyant l’homme qui met un genoux à terre à mon arrivée, car cela ne m’était pas arrivé depuis mon départ du sud, les gens du cru, sont ici beaucoup trop fruste pour ce genre de considérations et se contentent de me saluer d’un simple signe de tête. Son compagnon, une femme avec de longs cheveux roux et un joli visage, reste pour sa part immobile, mais je ne vais me formaliser pour si peu et je leur indique :

Je suis Fabius Solar, seigneur de ce village, je vous en prie, asseyez-vous.

Je leur montre une grande table de la main, qui sert aux réunions et après que tout le monde est assis, je demande à Arthur de nous servir, chacun recevant un verre d’eau, les bouteilles de vin n’ayant pas survécu aux nombreux tremblements de terre du cataclysme. Puis une fois les formalités d’usages réalisées, j’entre directement dans le cœur du sujet :



Je vous remercie d’être venue, j’ai besoin de personne sachant manier une épée, les habitants d'une ferme fortifiée des environs souhaite rejoindre notre communauté mais ils ont peur que des pillards situés à proximité profitent de ce voyage pour les attaquer. Je souhaite donc que vous m’accompagnez, si des étrangers viennent les voir seuls, ils ne vous accorderont pas leur confiance.

À ce moment précis de mon discours, Perceval intervient et m’indique d’une voix forte :

Seigneur, nous n’avons pas besoin d’étrangers ici, je peux vous accompagner avec deux gardes et assurer la sécurité de l’ensemble du convoi.

Je me retourne vers celui qui m’a brutalement interrompu et je lui dis d’une voix douce, mais ferme :

Perceval, je vous l’ai déjà dit, c’est le moment de la récolte des artichauts et des radis et les champs concernés sont parmi les plus éloignées du village, vous devez rester ici et protéger les cueilleurs, je ne veux pas que l’épisode du loup ne se renouvèle.

Je fais mention d’un loup qui a failli tuer un jeune du village qui s’était trop éloigné, et nous avons beaucoup de chance de tuer cette bête, j’ai même été légèrement blessé dans l’affaire. Je vois que mon argument a enfin porté, et je me retourne vers les mercenaires :

Pardon pour cette digression, avez-vous des questions et si l’affaire vous intéresse, quel est votre prix ?

Je me tiens à répondre à chacune des sollicitations de mes éventuels partenaires, car j’ai vraiment d’eux, cette situation met en danger des gens innocents et cela n’est pas tolérable.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 2 Mai - 19:06
Le seigneur se présente face à vous, Fabius Solar. Vous hochez la tête avant de donner vos noms respectifs. Puis vous êtes invités à prendre place. Archie se tient bien droit, les coudes sur la table, prêt  à  entendre les dires du seigneur. Toi tu t’avachie un peu sur ta chaise. Tu n’as vraiment aucune tenue. Cependant, ça ne t’empêche pas de prêter l’oreille aux paroles du seigneur.
 
Il veut donc embaucher une escorte pour le protéger des pillards. En résumé, c’est plutôt ça. Tu échange un regard furtif avec Archie. C’est vrai qu’avec le Cataclysme récent, les pillards et les voleurs, c’est pas ce qu’il manque. Parce que tout le monde est globalement dans la même merde. D’ailleurs, un prénommé Perceval semble un peu s’offusquer qu’on puisse vouloir embaucher des étrangers, comme il l’a fait remarquer. Ça te fait souffler du nez. Mais tu tiens ta langue. Tu ne dis rien.
 
Le Seigneur et son subordonné digressent allègrement du sujet de départ. Archie te regard, un peu gêné d’assister à cette scène et toi, clairement, tu es ennuyée. Ça se lit sur ton visage. Tu voudrais être ailleurs. Mais heureusement, ils reviennent vite à leurs moutons, et à nouveau, tu te concentre sur la discussion.
 
Pardon pour cette digression, avez-vous des questions et si l’affaire vous intéresse, quel est votre prix ?
 
Tu échange un rapide regard avec Archie. Pas un mot ne sort, vous vous comprenez. D’ailleurs, ton frère te fait comprendre que c’est à toi de prendre la parole. Alors, tu te redresse, le dos un peu plus droit qu’avant.
 
- Pour notre prix, nous ne vous demanderons pas d’argent, nous n’en avons pas beaucoup besoin en ces temps. Mais si vous auriez des vivres à nous offrir en échange, on ne dira pas non. Par contre, j’aimerais vous informer de quelque chose. Autant être franche. Archie à toujours son épée, mais j’ai brisé la mienne, peu importe la raison. Nous n’avons pas trouvé d’armurerie, je n’ai donc pas pu m’en procurer une nouvelle. Mais avec ou sans épée, je sais toujours aussi bien me battre. A vous de décider si vous souhaitez toujours nous embaucher ou pas.
 
Comment as-tu brisé ton épée ? Lorsque ton père s’est retrouvé coincé sous cette poutre, tu as laissé l’adrénaline gagner ton corps et tu as essayé de déloger la poutre, ter servant de l’épée comme d’un levier, faute de mieux sous la main. L’épée s’est brisée, d’ailleurs une partie t’es revenu dans le bras. Tu en garde encore une légère marque, même s’il est impossible de voir sous tes vêtements. Un second tremblement vous avait convaincus de laisser votre père sous la poutre. Le tremblement et l’ordre de ton père, aussi. Tu savais bien qu’au fond de toi, tu ne pourrais jamais oublier ce jour, même avec une nouvelle épée. C’est juste que l’absence d’arme à ta taille t’aide à y penser.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 2 Mai - 22:05
Je suis surpris quand j’entends la jeune femme qui n’avait pas pipé mot jusque-là, me répondre. Je pensais que l’homme mènerait les discussions, mais de toute évidence, il laisse la personne la plus intelligente de leur duo me réponde. Je me demande qu’elle est la nature de leurs relations, sont-ils mariés, amant, frère et sœur ou simplement mais ? J’aurais sans doute la réponse lors de notre expédition.

Je réfléchis quelques minutes en buvant mon verre d’eau sur les conditions de leur accord, mais je n’y vois rien de déraisonnable, nous avons maintenant assez de légume pour pouvoir en échanger contre des services et je leur réponds donc :

C’est d’accord, vous aurez autant de légume que vous pourrez en transporter.

La seconde partie m’embête plus, mais après réflexion, ce point peut être facilement résolus et j’en fais part à mes deux invités :


Concernant votre épée manquante, nous pouvons vous en prêter le temps de la mission, elle ne sera pas de première jeunesse mais elle n’est pas rouillée, car elle a été entretenue.

Je demande à Arthur de prendre dans la réserve d’arme, l’objet que je viens de mentionner et ce dernier revient quelques instants plus tard avec la lame, avant de la déposer devant Dame Otto. Il s’agit d’une arme toute simple, sans sceau, ni marque du forgeron, comme si ce dernier n’avait jamais pris le temps de prendre cette peine pour ce bout de métal de qualité moyenne.

Une fois la chose faite, je reprends la parole :

Puisque la matinée n’est pas très avancée, je vous propose de prendre la route dans une heure, cela vous donnera l’occasion de prendre à mes frais un bol de soupe de légumes à l’auberge. Le voyage durera une vingtaine d’heures, donc nous devrons dormir à la belle étoile ou dans un bâtiment si nous avons de la chance.

D’un signe de tête je mets fin à notre entretien, s’ils ont des questions, nous avons assez de temps sur la route pour que je puisse y répondre. Pour ma part, je laisse Arthur préparer mon sac de voyage, avec de la nourriture, une couverture et tout le nécessaire. Je mets ma tenue de voyage habituelle, entièrement noire et avec une capuche, car sécher mes cheveux, une fois qu’ils sont mouillés, prend un temps fou. J’insère mon épée dans son fourreau, après l’avoir aiguisé et son poids me rassure immédiatement, même si je ne suis pas encore un bon bretteur.

Je n’ai pas d’arc, ni de carquois, n’ayant aucune idée de comment utiliser cet ustensile. C’est donc avec un équipement léger et prêt pour une longue marche, équipé de mes fidèles bottes, que j’attends à l’entrée du village les personnes qui vont m’accompagner dans ce périple. Je vais de nouveau quitter ma communauté, espérant revenir dans quelques jours, avec de nouvelles personnes en quête d’un avenir meilleur. J’espère avoir fait le bon choix en ayant faits appels à ces deux mercenaires, mais je pense qu’avoir comme relation un seigneur et deux sacs de nourriture valent plus que les affaires que je porte, si je me suis trompé, on risque de retrouver mon corps en train de pourrir dans la forêt.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Lun 4 Mai - 17:11
Tu as été honnête, c’est une qualité appréciée chez toi. Et si la première réponse de Fabius ne te surprends, après tout ils peuvent bien donner un peu de nourriture à deux gars qui font un travail pour eux, sa deuxième proposition de surprends un peu plus déjà. Il te prête une épée le temps de la mission. Avec Archie, tu échange un regard vraiment étonné. Puis, on te ramène l’épée. Et tu prends quelques secondes pour l’observer. Plus légère que celle que tu n’avais, elle semble également de meilleur qualité. Les joies de la noblesse, supposément. Voilà donc qui clôt votre affaire.

Peu après, le seigneur met fin à l’entretient vous encourageant à aller vous restaurer à la taverne de son village. Pour le coup, vous ne vous faites pas prier. Tu te lèves de ta chaise, imitée par Archie, puis vous sortez de la pièce, récupérant les deux sacs que vous aviez laissés dans le couloir en arrivant. Il n’y a pas grand-chose dans ces sacs, votre bourse, quelques effets, un petit encas et votre tente. Elle est un peu vieille et recousue de partout, mais au moins, elle protège du froid et du vent. Et un peu de la pluie aussi. Mais tant qu’elle fait son boulot, vous n’avez pas l’intention de la jeter.

Vous allez à la taverne, vous mangez en discutant de votre travail à venir puis, tu décides d’aller faire le tour du village, c’est que vous aviez encore un peu de temps. Pourtant, l’heure file vite quand on y fait pas gaffe. Tu retrouves Archie près de la taverne puis, vous vous rendez devant le village pour rejoindre le seigneur. Qui était seul.

- Vous n’êtes pas un peu trop naïf, Seigneur ? C’est qu’on pourrait vous détrousser n’importe quand.
- Frida ! Ne dit pas ça, ce n’est pas notre but ! Il va se méfier de nous et un long voyage nous attend ! Veillez l’excuser, Votre Seigneurie.

Même pas encore partis qu’Archie s’excusait déjà en paniquant, tandis que toi, tu riais de malice. Ah ça, le Seigneur Solar ne va pas s’ennuyer avec les drôles d’oiseaux que vous êtes. Heureusement que tu n’étais pas méchante. Une fois ton fou-rire contrôlé, tu te tournes vers le seigneur.

- Je plaisante, on a aucun intérêt à vous voler. Nous pouvons partir quand vous le voulez.

Dès que vous avez l’accord de Fabius, vous vous mettez en route, lui demandant de vous indiquer le chemin. C’est que vous ne le connaissez pas. En tout cas, tu es sûre d’une chose. Vingt heures de marche, ça allait être rudement long. Tu vois, à la tête d’Archie, qu’il est en train de prier les Dieux pour que le voyage se passe sans encombre. A coup sûr.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Mar 5 Mai - 13:16
Après une blaguounette sur ma personne, lancé par la jeune femme qui semble avoir un sens de l’humour assez particulier, nous commençons notre marche, en direction de notre objectif. Partout je peux voir les signes que l’hiver recule avec la neige qui disparaît petit à petit et les bourgeons qui commencent à éclore. Même les prairies sont en fleurs et j’ai pu abandonner mon lourd manteau d’hiver, ne gardant qu'une simple veste, idéal par ce temps printanier.

Il y a même les pigeons qui volent à nouveau librement dans les cieux et qui vont me permettre de communiquer avec les autres dirigeants de ce qui reste du Royaume. Je pense à entretenir une correspondance régulière avec la Reine, si je vais continuer à rester dans ses bonnes grâces, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. J’ai en effet suffisamment fréquenté la cour du Sud en tant qu’apprentis diplomates pour savoir que les complots sont monnaies courantes dans ce genre d’endroit.

Je marche tout en réfléchissant, ayant toujours aimé réaliser cet exercice, mon esprit, loin d’être au repos, travaille encore mieux qu'en resté enfermé entre quatre murs. Après quelques heures à bonne allure, je prends la parole pour poser quelques questions à mes compagnons de voyage, en souriant :


J’espère que vous arriver à suivre mon rythme, c’est plus facile pour moi, car j’ai déjà fait le voyage à de nombreuses reprises.

C’est en effet la troisième fois, que je leur rends visite, essayant à chaque fois de les convaincre de rejoindre le village, où ils seraient en sécurité. Après avoir entendu leur réponse, j’enchaine par ces quelques paroles:

Je suis curieux à votre sujet, avez-vous toujours été mercenaire, ou bien c’est le cataclysme qui vous a forcé à changer de voie ?

C’est en effet, le cas de nombre d’entre nous, surtout si on prend mon cas, un diplomate ne sert pas à grand-chose quand toutes les communications sont coupées dans les différentes provinces. Encore une fois, j’attends la fin de leurs explications, avant de continuer notre conversation quand je vois des branches bouger à ma droite. Grâce à un entrainement appris à la dure auprès de Perceval Gallick, je dégaine aussitôt et je vois que j'ai été prudent quand je vois trois malandrins sortir des fourrées.
Ils semblent bien nourris et moins désespérés que les habituels rebuts que j’ai eu l’habitude de croisé, l’un d'eux a encore un bout de viande dans la main. Ils nous encerclent, tous armé d’une dague qu’ils ont déjà en main et ce qui semble être leur chef me demande :

Vous êtes sur le territoire des pillards écarlates et vous devez verser un tribut pour passer, nous nous contenterons la fille pur cette fois. Si vous obéissez bien gentiment, vous ne servirez pas de hors-d'œuvre !

Sur ces dernières paroles, il me jette la nourriture qu’il mâchonnait et je reconnais avec horreur, une oreille humaine, nous sommes tombés sur une bande de cannibales !
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Jeu 7 Mai - 17:42
Marchant un peu en retrait du seigneur, tu sembles perdu dans tes pensées. Pourtant, ça ne t’empêche pas de prêter l’oreille aux bruits environnants. Le cri d’un pigeon prenant son envol te fait un peu sursauter. Ce que tu déteste les oiseaux. Mais tu ne comptes pas salir l’épée pour un volatile qui ne t’a rien fait, lui. Enfin, tant qu’il ne te tourne pas trop autour. Il pourrait y perdre des plumes, sinon.

Mais le début du voyage se passe bien, tu restes silencieuse, sur tes gardes. Archie semble complètement stressé et regarde tout autour de lui. T’as bien envie de le cogner, ce n’est pas la première fois que vous faites ce genre de boulot, pourtant. La question du seigneur te sort un instant de tes pensées. Vous avez l’habitude de marcher, donc vous n’avez aucun mal à tenir le rythme. Pour simple réponse, tu te contentes donc d’hocher la tête.

Je suis curieux à votre sujet, avez-vous toujours été mercenaire, ou bien c’est le cataclysme qui vous a forcé à changer de voie ?
- Eh bien… C’est un peu plus compliqué que ça…
- Un peu des deux. Notre père était mercenaire et nous a appris le maniement de l’épée et nous sommes devenus mercenaire à notre tour. Mais avec le cataclysme, les gens ont soudainement appris à se débrouiller. Du coup, on survit comme on peut.

C’est on ne peut plus vraiment. Tu n’aimais pas vraiment ça, mais le cataclysme vous avait fait du mal, tu étais obligée de l’admettre. La vie était devenue difficile. Sans travail, vous aviez peu de chance de vous sortir. Hors le travail manquait beaucoup. Alors, vous viviez comme vous le pouviez, bien obligés. Au moins, tu avais le mérite d’être claire.

A ta droite, un mouvement dans les branches attire ton attention. Tu te mets vite en garde, la main à la taille, prête à dégainer ton épée. Trois hommes vous barrent le chemin, et l’un d’eux mâchonne quelque chose même. Dans un bruit peu ragoutant. Tu ne peux t’empêcher de lâcher un « Beurk ». Tu déteste les bruits de mastication. C’est tellement désagréable à l’oreille.

Tu affiche un air surpris quand les bandits se présentent comme les pilleurs écarlates. Tu en a bien entendu parler. Une bande de cannibales sévissant dans le coin. Tout ce que tu voulais éviter au final. Mais, tu es clairement blasée lorsque tu les entends demander un tribut et affirmer que « La femme suffira pour cette fois. » Non, mais oh. Ils t’ont pris pour quoi eux.

- Allez vous faire mettre ! Chuis pas un trophée de chasse, bande de salaud !
- Frida, c’est pas une bonne idée de les provoquer…
- Rien à foutre ! Écoutez-moi bien, les bouseux. On peut vous casser la gueule n’importe quand, alors déguerpissez et fissa. Sinon, on vous fait ravaler vos dents.

Repoussant du pied, sans montrer le moindre signe de dégout, l’oreille humaine qu’un des bandits avait jeté, tu dégaine ton épée, toisant les trois hommes du regard. Archie soupira, mais t’imita. Ceci dit, il était persuadé que ça aurait pu se régler autrement. Mais comme d’habitude, tes actions dépassaient tes réflexions. Quant aux trois bandits face à vous, ils semblaient un peu énervés par tes propos. L’un semblait même rouge de colère, et sans même perdre plus de temps à discuter ordonna l’attaque de ses deux subordonnés.

Alors, toi aussi tu t’élances, épée à la main et tu donnes un coup, ton épée venant s’entrechoquer avec la dague du bandit. Voilà des mois que tu ne t’étais pas battu avec une épée en main, il te faudra surement une petite reprise en main avant de pouvoir t’y faire à nouveau. Mais ça viendrait vite. Tu en avait battus des bandit, et ce n’était pas un cannibale qui te stopperait.

HRP:
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Jeu 7 Mai - 20:06
La réponse de Frimelda ne me surprend guère, moi aussi j’aurais été plutôt contre l’idée d’être abandonné à une bande de cannibales. La forme est habituelle aux gens du peuple, et la menace également, à la fois directe et brutale comme on pouvait s’y attendre. Évidemment, une fois leurs fiertés blessée, nos agresseurs ne pouvaient réagir que d’une seule manière, en nous attaquant de toutes leurs forces.

C’est donc en soupirant, que je tiens plus fermement mon épée. Le problème, c’est que je ne suis pas un combattant, je ne l’ai d’ailleurs jamais été. Ce n’est pas pour rien si mon père désespéré et écoutant les conseils du reste de ma famille habitant tous dans l’ancienne capitale, m'envoya chez mon oncle, Malthéus Serventar, pour qu'il me forme à l'art de la diplomatie. Depuis l’âge de mes douze ans, j’ai vécu là-bas et j’ai acquis une certaine technicité de l'art oratoire, même si je suis encore loin de la maitrisée totalement, n'ayant pas complété ma formation.

Mais aujourd’hui, face à un cannibale assoiffé de sang et manifestement très énervé, tout cela ne sert à rien, Perceval, le capitaine de mes gardes m’a appris à dégainer rapidement, et c’est vrai que c’est suffisant la majorité du temps, les malandrins qui pensent que je suis un combattant expérimenté, ne prenant pas de risque et me laisse tranquille. Malheureusement, c’est la seule chose que je sais faire, mes autres victoires contre des paysans étant dues plus à la ruse et à la chance qu’à un véritable don de l’escrime.

Mon adversaire, lui semble bien plus expérimenté que moi et s’il avait possédé une épée, je serais déjà mort. Mon arme ayant une allonge plus importante que la sienne, j’arrive à le maintenir à distance, mais si je relâche mon attention une seconde, je risque de me prendre un coup. C’est d’ailleurs ce qui arrive quand je trébuche contre une racine pendant que je recule et que le fourbe en profite pour passer sous ma garde et me blesse à la jambe.

Je sens une terrible douleur et même s’il s’agit d’une simple estafilade, je souffre le martyre, sans doute mon côté douillet qui ressort. Je me relève avec difficulté et en plus, je perds un peu de sang et je déteste voir couler mon propre hémoglobine.

Je n’ai pas le temps de regarder comment se débrouillent les deux mercenaires que j’ai engagés, mais je me félicite de cette décision, à un contre trois, je n’aurais eu aucune chance, et j’aurais sans aucun doute fini à la broche.Maintenant, tout ce que j’ai à faire, c’est garder mon ennemi à distance et espérer que mes compagnons viennent me secourir, ma survie étant lié à la leur. Je n’ai aucune envie de mourir ici, loin des miens et j’ai un doute sur la vie après la mort, que ce soit dans un paradis, en tant que serviteur des Dieux ou réincarné dans une fourmi. Comme aurait dit mon père, si j’ai le choix je préfère mourir de mon vivant, et c’est exactement ce que je compte faire.

Tout en réfléchissant, j’évite un nouveau coup de dague qui allait m’éventrer, je commence ainsi à avoir un réel talent pour esquiver, mais je suis toujours incapable d’attaquer et si quelqu’un ne vient pas m’aider très vite, il ne peut y avoir qu’une seule issue à cette confrontation, et elle me sera fatale.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Lun 18 Mai - 14:29
Tu t’es élancée sur ton adversaire, vos armes s’entrechoquant, et encore, et encore. Ton adversaire est agile et rapide, plus que toi. De toute façon, tu as toujours préféré régler les problèmes par la force brute. Mais tu as face à toi un adversaire bien nourris (les cadavres, ce n’est pas vraiment ce qui manque, ces derniers temps), tandis que pour toi, tes muscles ont un peu fondu faute de nutrition correcte. Ce ne sera pas facile, et tu le sais.

Tu repousse un énième assaut de ton adversaire, tu n’as pas le temps de voir ce qui se passe autour de toi. Mais, tu entends les armes s’entrechoquer. Enfin, tu t’inquiètes plus pour le Seigneur. Après tout, s’il savait se battre, il n’aurait pas eût besoin de vous engager. Archie est un rusé, il saura sans problème se tirer d’un petit combat comme ça. Enfin, tu sais que le combat ne doit pas s’éterniser.

Tu décides d’y aller plus franchement avec ton adversaire et empoigne ton épée à deux mains, espérant ainsi faire plus de dégâts. Mais le cannibale esquive ton coup, ce qui te fait jurer. Le fait qu’il pare ou esquive de nombreux coup te faire perdre patience, et tu commences clairement à t’énervé un peu plus. Tu charges ton adversaire, ta lame en avant, mais ce dernier t’esquive sans difficultés. Même pire, il se décale d’un pas et attrape ta tignasse, tirant dessus, dans l’unique but de te faire perdre l’équilibre. Et ça fonctionne, surprise par le geste, tu finis le cul dans la poussière.

Tu te redresse aussitôt, rester par terre, ce n’est jamais bon. Mais le cannibale, te croyant vaincue, se jette sur toi pour te mordre le bras, ce qui t’arrache un cri douloureux et une flopée de jurons, en plus de te faire lâcher ton épée. Mais c’est une aubaine pour toi, car son erreur lui coutera la vie. Tu n’hésites pas avant de le frapper au ventre du poing, avant de le jeter à terre avec violence. Puis, reprenant ton épée, tu lui transperce le cœur. Pas de pitié pour les bandits, tu le sais bien. Sinon, ils t’attaquent dès que tu as le dos tourné.

Soufflant quelques secondes, tu peux faire un rapide compte rendu de la situation. Archie a déjà éliminé son adversaire et se bat à présent à côté du seigneur. Pourtant, tu ne te gêne pour leur donner un coup de main et attaquer ton adversaire dans le dos, tandis qu’Archie l’achève pour te bon.

Maintenant, tu peux souffler, nettoyer le sang sur l’épée et ranger ta lame.

- Ça va, Seigneur, vous n’êtes pas blessé ?
- On aurait pu éviter ce combat si tu m’avais laissé faire, Frida.
- Oh ? Et tu comptais faire quoi ? Leur offrir ton bras en échange ?

Ta voix débordante d’ironie indique clairement le fond de ta pensée. Pour toi, ces bandits n’auraient pas discuté et vous auraient attaqué dès les débuts des pourparlers. On ne marchande pas avec un bandit.

- Si personne n’est blessé gravement, je suggère qu’on continue notre chemin. Il vaut mieux quitter ce territoire avant de prendre du repos. Sinon, ce ne seront pas trois hommes qui nous tomberons dessus, mais toute une troupe. Et là, on ne fera pas le poids.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Mar 19 Mai - 11:22
Heureusement pour moi, je suis enfin secouru par le mercenaire, qui se met à mes côtés, me permettant de souffler un peu. Le combat se termine quelques secondes plus tard quand Frimelda l’attaque dans le dos, ce qui permet à son compagnon de lui porter le coup fatal. Cette attaque à trois contre un n’est guère chevaleresque, mais nous combattons contre des roturiers, cannibales de surcroits, il est donc inutile d’appliquer les mêmes règles que celles utilisées dans les duels entre gentilhomme.

Je peux donc enfin me détendre un peu après cette passe d’arme, et je me rends alors compte que je tremble un peu, sans doute le fait d’avoir frôler la mort de très près. Je prends de grande inspiration pour me calmer un peu, et je regarde ma blessure qui a déjà arrêter de saigner, mais comme je suis quelqu’un de prudent, je nettoie avec un bout de tissus et un peu d’eau la plaie, pour éviter tout risque d’infection, comme me l’a conseillé à de multiples reprises, Jeanne, la rebouteuse du village.

J’entends alors la demoiselle me demander quel est mon état de santé, mais avant même que je réponde les deux combattants se dispute à nouveau. J’attends donc la fin de leur discussion avec de répondre, d’une voie encore peu rassurée :

J’ai reçu une blessure sans gravité, je peux continuer à marcher.

Pour confirmer mes dires, je fais quelques pas et après quelques mètres, la douleur a suffisamment diminué pour que je puisse reprendre notre voyage. D’ailleurs la jeune femme nous indique bien qu’il faut repartir au plus vite, afin d’éviter toutes nouvelles confrontations, ce qui me va parfaitement. Je lui indique donc :

Je suis d’accord avec vous, et nous pouvons reprendre la route immédiatement.

Après quelques minutes de marche, je me mets volontairement à leur niveau et je leur indique :

Je vous voulais vous remercier de m’avoir protégé contre ces infâmes bandits, si vous n’étiez pas là, j’aurais fini de bien triste manière.

C’est le moins que je puisse dire, puisque j’aurais certainement été mangé, petit bout par petit bout. Pendant cinq secondes j’ai cette image devant les yeux, puis je reprends la parole :

Je pense que Dame Otto à raison, nous n’aurions pas pu éviter le combat, et le fais de les avoir éliminés tous d’un coup, va rendre la route plus sûre pour le retour.

Du moins je l’espère, car si nous rencontrons au détour d’un chemin, une dizaine de ces ruffians, notre sort sera scellé c’est une certitude. Je laisse mes compagnons réagir avant de continuer :

Dans quelques heures nous arriverons au niveau d’une petite cascade, ce qui nous indiqueras que nous avons fais la moitié du chemin, nous pourrons alors installer notre campement sur place et profiter d’eau potable à volonté.


Je souris en prononçant cette phrase car le combat m’a bien fatigué et je rêve de pouvoir enfin m’allonger. J’espère juste que le reste du trajet sera plus calme.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Ven 5 Juin - 16:02
Tu écoutes le seigneur annoncer ses dégâts. Il n’a rien. Tant mieux, te voilà rassurée. Archie est légèrement touché lui aussi, aucun de vous n’a de blessures graves. Vous reprenez le chemin, pourtant, tu restes aux aguets, la main sur le pommeau de l’épée, prête à dégainer. Tu guette et tu fais attention au moindre petit détail. Aussi, quand le Seigneur s’adresse à toi et Archie, tu ne le regarde pas, pas par manque de politesse. Mais tu l’écoute bien, et pour preuve tu secoues un peu la tête à ses remerciements.

- Ne nous remerciez pas, vous nous avez engagés pour vous protégé, nous faisons notre boulot, c’est tout.

Archie, lui, hausse les épaules, comme s’il ne souhaitait pas se ranger d’un côté ou de l’autre. Le chemin se poursuit encore un peu en silence. Jusqu’à une nouvelle remarque du Seigneur qui te fais un peu réfléchir le temps de quelques secondes.

- En fait, je pense que si possible, il faudrait mieux éviter la zone au retour. C’est que la tribu va les chercher, leur trois lascars. Les combats ne serons plus les mêmes. Et au passage, nous ne sommes que de simples roturiers, appelez nous par nos prénoms.

Tu ne dis plus rien pour le moment, mais l’annonce d’un petit coin avec une petite cascade te fait un peu rêver. Tu n’as pas pris le temps de nettoyer ta blessure. M’enfin, ça ne te lance pas, donc c’est que c’est bon. Tu as toujours été particulièrement résistante aux maladies, m’enfin, personne n’est assuré de rien du tout.

Au bout d’un moment, vous finissez par arriver au petit coin décrit par Fabius. Enfin, la moitié du chemin est fait. L’heure de la pause a sonné. Tu t’assieds au bord de l’eau, pour boire un peu et laver ta morsure. Puis tu regardes le ciel, il est encore clair. Mais serait-ce vraiment sage de reprendre le trajet.

- Archie, tu penses qu’on devrait continuer ou pas ?
- Non. On est tous fatigués, reposons-nous ici ce soir.
- Ok, je vais chercher de quoi faire un feu, alors. Tu montes la tente ?

Tu regardes Archie hocher la tête puis tu t’éloignes un peu du camp que vous montez, pour chercher de la mousse, du bois et du silex. T’étais très douée pour les feux de camps. Archie préférait toujours te laisser les gérer.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Dim 7 Juin - 14:42
Heureusement pour moi, le reste du voyage se passe bien et nous arrivons sans autre encombre à notre point d’étape. Les lieux sont restés identiques à mes souvenirs, et c’est avec soulagement que j’entends mes compagnons de voyage décider de passer la nuit ici. Ils sont bien organisés, et pendant que la jeune femme va chercher du bois pour faire du feu, son frère met en place une tente.

Pour ma part, je n’ai pas pris ce genre d’équipement, mais je tends une bâche entre deux arbres pour me protéger de la pluie, et je dispose d’une chaude couverture, ce qui me permettra de passer une bonne nuit. Une fois ma petite installation réalisée, je décide de profiter de l’absence de la mercenaire pour me nettoyer un peu et je m’éloigne d’une centaine de mètres jusqu’à arriver à une petite pièce d’eau, invisible du camp.

Je me déshabille entièrement, met un bandeau pour attacher mes cheveux afin de ne pas les mouiller et rentre dans l'eau glacée. Je déteste ça, ayant toujours beaucoup apprécié les bains chauds, mais je n’ai pas le choix et je me frictionne vigoureusement avec le savon que j’ai emporté, me débarrassant de la poussière et de la sueur accumulée dans la journée. Je mets ensuite un petit cataplasme, préparé par Jeanne, la rebouteuse du village, sur ma blessure et sors enfin de l’eau, propre comme un sou neuf.

Je me sèche rapidement, frissonnant dans la fraicheur du soir et rejoins enfin le campement. Je m’adresse d’abord à la jeune femme :

J’ai ramené des cataplasmes, si vous le souhaitez je peux vous en donner un pour votre blessure, ils sont très efficaces et aideront à la guérison.

Je ne lui propose pas mon savon, afin de ne pas insinuer que mes compagnons de voyage sentent. Après avoir entendu la réponse de la jeune femme, je continue :

Pour le chemin du retour, il existe bien une autre route, mais cela va nous rallonger le voyage d’une journée supplémentaire, je vous laisse décider, une fois que vous aurez vu le nombre de personnes que nous allons escorter, ce qui semble le plus sage.

Il faut dire que je n’ai aucune expérience dans la protection de convoi et que je leur délègue volontiers cette tâche. Pour le repas, j’ai ramené l’habituelle soupe de légumes, préparé par Jasmine la fille de l’aubergiste, transporté grâce à une outre fermée par un bouchon. J’ai également une petite casserole pour la chauffer, il faudra juste se partager le plat pendant le repas, j’en informe d’ailleurs mes compagnons.

Dès que le feu sera suffisant, je pourrais réchauffer ce que j’ai ramené, il y en assez pour nous tous.

Après avoir prononcé ces dernières paroles je souris, heureux d’être là, propre, avec un bon repas et une longue nuit de sommeil qui m’attend et en plus en galante compagnie, comme aurait dit un troubadour des temps anciens, la vie est belle.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Lun 29 Juin - 15:33
Tu t’es un peu éloignée du camp, ramassant tout ce dont tu as besoin pour faire un feu de camp. Puis, tu retournes vers le camp, où tu poses ton matériel avant d’observer le ciel puis ton environnement essayant de calculer l’orientation du vent. C’est qu’il ne faudrait pas mettre le feu.

Tu es accroupie, occupée à souffler sur la faible flamme pour la faire grandir un peu quand tu sens une présence dans ton dos. Tu te redresse et te retourne pour écouter le seigneur. Il te propose un cataplasme pour ta blessure et tu ne peux t’empêcher de sourire de gratitude.

- Je l’appliquerais quand le feu aura pris, merci de votre bienveillance.

Mais visiblement, il n’a pas fini de parler, il te parle d’un autre chemin, qui rallonge le trajet d’une journée supplémentaire. Sincèrement, qu’est-ce que c’est, une journée ? Enfin, vous aviserez en effet. Toute façon, c’est Archie qui prendra la décision, toi tu te contentes d’appliquer et d’être la brute. Tu retournes à ton feu qui montre enfin un petit signe de vie. Tu le surveille encore un peu jusqu’à ce qu’il prenne vraiment. Maintenant, tu n’auras plus qu’à l’approvisionner régulièrement en bois afin qu’il ne s’éteigne pas durant la nuit.

Puis, t’entends le seigneur parler de nourriture, tu le vois même avec une gourde. Génial ! Ça vous évite d’avoir à la chercher. Vraiment, une bonne nouvelle. Au pire, Archie serait partie chasser, il est assez doué pour ça. Toi aussi, au passage.  Mais quand même moins que ton frère. Tu t’approches du seigneur en pointant le feu du doigt.

- Bientôt, il sera possible de cuisiner. Mais laissez faire Archie, il est très doué pour ça. Au passage, vous pourrez dormir dans notre tente cette nuit. Elle est un peu vétuste mais plus confortable qu’on ne le pense. Avec Archie, on se relaiera pour monter la garde, comme ça, vous pourrez dormir sur vos deux oreilles.

Sans laisser le temps au seigneur de te répondre, tu retournes au point d’eau, remplissant une gourde d’eau pour Archie et te laver à nouveau la morsure. Puis, tu l’observes, et tu te rends compte en grimaçant que quand même, ce brigand ne t’as pas raté. Et c’est pourquoi tu jures en t’appliquant le cataplasme offert par Fabius.

- Bordel de merde! J’espère que ce salaud n’avait pas les dents pourries !
- Frida, je t’en prie ! Surveille ton langage ! Et vient manger, c’est bientôt près.

Tu déteste être reprise par Archie sur ton parlé. T’étais comme ça, c’est tout. Soufflant du nez, tu viens quand même t’approcher du feu, les manches retroussées, remettant un bout dans le feu. Archie sert à chacun une portion de soupe.

- Et il en reste ! Bon appétit à vous !
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Mar 30 Juin - 16:06
Je suis heureux quand la jeune femme accepte l’onguent préparé par la rebouteuse du village et j’ai même droit à un charmant sourire. Mais ça ne s’arrête pas là, car à ma grande surprise, je reçoit une invitation en bonne et due forme à dormir dans leur tente ! Je suis doublement content, car d’une part je n’aurais pas à affronter la froideur de la nuit et la rosée matinale et d’autre part cela fais bien longtemps que je n’ai pas dormis près d’une représentante du sexe opposé.


Mes deux compagnons de route ont prévus de faire des rondes par mesure de sécurité, et même si j’aurais volontiers aimé les aider, je me sens trop fatigué pour pouvoir tenir mon poste de garde. Je vois ensuite la mercenaire s’éloigner pour s’occuper de sa blessure et j’assiste à un nouvel échange entre le frère et la sœur, qui me fais sourire. Les insultes ne me gênent pas, car pendant mes études de diplomate au sein de la capitale du sud, j’en ai appris un bon nombre, avec les membres de ma famille, nous faisions même des concours de gros mots.


Après cette petite altercation amicale, nous nous retrouvons tous autour du feu de camp et je peux enfin me remplir la panse, j’ai vraiment une faim de loup après cette longue marche et je fini mon bol avec enthousiasme. La soupe est comme d’habitude très bonne et je remercie Archie pour son feu :


La nourriture est toujours meilleure une fois chaude, merci pour votre diligence.


Je leur souris à tous les deux avant de reprendre :


La journée a été longue et demain risque de l’être davantage, si cela ne vous fait rien, je vais aller me coucher.


Sur ces dernières paroles, je me lève et lave mon bol ainsi que ma cuillère près de la pièce d’eau. Je rejoins mon couchage dans la tente, faisant bien attention de ne pas marcher sur les affaires des deux soldats. Je m’enroule ensuite dans ma couverture et je m’endors comme une souche alors que je pensais avoir du mal à entrer dans le pays des rêves avec une jeune femme allongée à quelques centimètres de moi. Finalement la fatigue ne laisse pas mes pensées vagabondé et la nuit se passe sans que je me réveil une seule fois.


Au petit matin, je sors de la tente, mon sac à la main, bien reposé et prêt à reprendre la route. Je m’approche près du feu et je demande aux deux mercenaires :


Avez-vous pu vous reposez ?


C’est une autre manière de demander si la nuit à été calme, avant d’enchainer par une invitation :



Je suis prêt à partir quand vous serez prêt.


Je sais qu’avant cela, je vais devoir les aider à démonter la tente et réaliser les milles et une petites choses ennuyeuse quand on quitte un bivouac, mais je me sens d’humeur optimiste et je suis persuadé que cette journée sera plus calme que la veille.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Lun 31 Aoû - 16:52
Le repas semble se passer calmement, chacun apprécie la soupe. Tu manges dans le calme et tu sembles même l’apprécier. Probablement parce que tu es un peu fatiguée par la journée. Ça t’arrive parfois. Lorsque Fabius annonce qu’il va se coucher, tu lui souhaite une bonne nuit.

Lorsque tu finis toi aussi ton bol, tu laves vaguement ta vaisselle et tu la mets de côté. Tu restes un instant prêt du feu, tu remets un bout de bois dedans, puis tu vas récupérer ta couverture dans la tante. Fabius dors déjà, et tu fais le moins de bruit possible pour ne pas le déranger. Tu ressors, emmitouflée, et tu vas t’adosser à un tronc.

- Tu comptes vraiment dormir dehors ?
- C’est mieux pour monter la garde, à faire des allers-retours on va réveiller le Seigneur. Il semble fatigué, il doit pas avoir l’habitude. Laissons-le dormir.
- Très bien. Qui prends le premier tour de garde ?
- Je prends, toi va te coucher, je viendrais te chercher dans ce sera ton tour.


Mais, tu ne sais pas si Archie t’as entendu. Il est trop occupé à observer les étoiles. Tu devines sans mal à quoi il pense. Toi ne voulait pas y penser, mais maintenant, tu es bien obligé. Pendant le combat, tu as ressenti l’absence de ton père. Avec lui, le combat aurait tourné court en votre faveur.

- C’est la première mission qu’on fait sans Papa. Tu crois qu’il est fier de nous, de là où il est ?
- Je sais pas. De nous deux, c’est toi le plus croyant alors, à toi de me dire.
- Il aurait probablement trouvé qu’on a mis trop de temps à se débarrasser des bandits.
- Ça c’est parce que tout lui était si facile.


Vous partez dans un petit rire avec Archie, puis, ton frère va se coucher. Lui aussi, décide de dormir à la belle étoile, et très vite, ses ronflements et le craquement du feu sont les seuls bruits qui se font entendre.

La nuit passe ainsi. Vous vous relayer trois fois dans la nuit avec Archie pour surveiller le camp. Aucune menace ne pointe son nez et tu as même la chance d’apercevoir un cerf au loin. Le soleil pointe son nez, tu vas te dégourdir les jambes dès que ton frère est réveillé. Tu fais une petite marche, à travers les bois, tu respires, tu te sens bien.

Quand tu reviens au camp, le Seigneur est levé et tu le salue de la tête.

- La nuit a été calme, Seigneur. J’espère que vous avez bien dormi. On pourra partir une fois le campement défait.

Avec Archie, tu t’active. Tu éteins le feu à l’aide de terre, tu remplis les gourdes pour la journée. Tu aides Archie à défaire la tente, vous ramassez les derniers petits trucs, et vous êtes prêt à repartir. D’ailleurs, vous vous mettez en route, callant votre pas sur celui du seigneur. Mais Archie et toi ne semblez plus aussi attentifs que la veille. Probablement la conversation de la veille qui vous chiffonne encore. En tout cas, vous êtes bien silencieux.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Mer 9 Sep - 4:15
Je suis rassuré quand la jeune femme m’indique que la nuit a été calme, nous n’avons donc pas été poursuivis par des cannibales assoiffés de vengeance, et c’est une bonne nouvelle. C’est donc avec l’esprit serein que je les aide à tout ranger et nous partons tous les trois ensembles. Je remarque de suite que l’ambiance est moins à la fête qu’hier, notre rencontre avec les pillards écarlates les a peut-être refroidis.

Toutefois, ce n’est pas mon cas, étant d’un naturel optimiste, je suis sûr que plus rien ne se mettra en travers de notre route et je prends des nouvelles de la mercenaire :

Comment va votre bras ? J’espère que le cataplasme a bien été utile contre sa morsure.

J’ai pensé sur la route à une petite blague et après avoir entendu sa réponse, je lui dis, avec un grand sourire :

Le moins que l’on puisse, c’est qu’il vous avait dans la peau.

Je suis assez fier de mon trait d’humour, ce n’est pas fou, fou, mais c’est frais et c’est le principal. J’attends donc sa réaction, tout en continuant à marcher. L’estafilade que m’a fait le bandit à la jambe, c’est complètement refermé et je ne saigne plus, preuve supplémentaire que les dieux ou le dieu selon certain m’a en sa sainte garde. Ou alors, je suis simplement chanceux.

Dans tous les cas, nous arrivons rapidement en vue des quelques champs cultivés par les personnes que nous venons ramener dans mon village. Le spectacle fait peine à voir, leur récolte ayant été complètement pillée, il ne reste rien et il y a des fondrières partout. En continuant notre chemin nous arrivons en vue de la ferme fortifié qui elle aussi est dans un sale état, un des toits c’est même effondré surement à cause des tremblements de terre.

Mais mon attention est rapidement attirée par deux hommes qui sortent, armé de lance, ils ne semblent pas très sûr d’eux et regardent dans toutes les directions comme s’ils craignaient d’être attaqué. Je reconnais les deux paysans qui m’ont accueilli lors de mon dernier passage et j’indique aux deux guerriers m’accompagnant :

Ne faites pas de geste brusque et soyez souriant, ce sont les gens que nous sommes venus sauver.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 12 Sep - 13:00
Que Fabius te demande des nouvelles de ton bras ne te surprends guère. Il semble être du genre à se soucier de ses sujets et donc également de ceux qu’il a engagé pour une mission quelconque. Même si ce sont de parfaits inconnus. Et sa petite blague te tire même un petit rire.

- Disons que c’est plutôt moi qui l’ait dans la peau.

Tu lui montre ton bras qui semble beau. Vraiment beau. La blessure est nette, propre, encore un peu rouge, ce qui est normal, mais aucun signe d’infection. Tout va bien, donc. Et si Fabius attarde son regarde sur ton avant-bras, il pourra constater les nombreuses petites cicatrices sur ta main ou ton poignet, témoignage de ta dure vie et de ton expérience. Ce n’est clairement pas ta première blessure.

Vous finissez le chemin jusqu’au village. Le coin est complètement dévasté. C’est horrible de voir ce genre de spectacle. C’est tout bonnement affreux. Tu ne supportes pas cette vue. Et tu comprends mieux la réaction des deux hommes sortant des fourrées, armés d’une lance. Fabius les connait, ils sont inoffensifs et il vous met en garde. Tu échange un regard avec Archie qui hoche la tête avant de faire un pas en avant de planter son épée au sol, signifiant qu’il ne représente aucune menace pour les villageois. Toi aussi, tu sors l’épée de son fourreau pour la laisser se planter dans le sol. Puis, tu laisses ton frère parler.

- Je me présente, Archie Otto et voici ma sœur, Frimelda. Nous avons été engagés par le seigneur Fabius pour vous escorter. Nous ne vous ferons aucun mal.

C’est toujours pareil avec Archie. Il est difficile de douter de sa sincérité, surtout quand il conclue ses phrases avec des sourires. C’est pour ça que c’est souvent lui qui discute. Il est chargé des pourparlers. Toi, t’es chargée de toutes les questions techniques.

- J’ai remarqué que vous avez des armes, mais savez-vous vous en servir ?

Un grand silence accueille ta question, évidemment. Ce ne sont pas des as au combat du tout. Tu t’en doutais un peu, en même temps. Enfin, vous ne pouvez pas traîner ici, tu fais signe à Archie et le seigneur que tu souhaiterais leur parler à l’écart.

- Archie, on ne peut pas repasser avec un groupe aussi gros sur le territoire des bandits écarlates. De plus, ils ne sont pas habitués à marcher autant que nous. Le trajet retour sera beaucoup plus long qu’à l’allée. Il va falloir voir les vivres qu’on a pour le retour. Et je vous laisserais prendre la tête de l’expédition, je resterais derrière pour m’assurer qu’on n’oublie pas de traînards. Vous êtes d’accord ?
- Je suis d’accord, oui.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 12 Sep - 17:17
Les deux mercenaires comprennent parfaitement ma mise en garde et plantent leurs armes dans le sol avant de se présenter comme de véritables diplomates. Je suis très impressionné par leur capacité d’inspirer confiance, moi il m’a fallu des années d’étude pour arriver à ce niveau. Je tique juste un peu sur le terme qu’emploi Archie pour me désigner, Fabius c’est mon prénom et c’est seigneur Solar qu’il faut employer.

Toutefois, le principal est atteint car je vois les deux paysans baisser légèrement leurs lances, surtout quand mon accompagnateur leur demande s’ils savent s’en servir, ce qui n’est bien sûr pas le cas, ce ne sont que des serfs et non des guerriers. C’est mon rôle de le faire pour eux, et c’est une des raisons qui me pousse à les faire changer d’endroit.

La mercenaire souhaite me parler avec son frère à l’écart et curieux je la suis. Elle nous indique alors que nous allons devoir prendre le chemin le plus long et qu’elle sera en arrière garde, je ne peux que hocher la tête pour manifester mon accord pour son plan et je précise même :

Vous avez raison, j’avais prévu de passer la nuit ici avant de partir tôt le matin, je vais leur demander de nous ouvrir les portes.

Je rejoins donc les deux gardes improvisés qui attendaient sagement que nous ayons fini notre briefing tactique et je leur dis :

Jean et Pierre, je suis ravi de vous revoir. Pouvez-vous nous mener à Jacques, le chef de famille ?

Les deux hommes acquiescent, manifestement soulagé de nous accueillir et c’est tous ensemble que nous arrivons devant les portes de la ferme fortifié, qui semblent avoir été remise un peu à la va-vite. D’ailleurs une d’elle ne tourne pas sur ses gonds et tombe avec grand fracas, ce qui fait immédiatement arriver tous les habitants.

Je vois une dizaine d’adultes, accompagné par le même nombre d’enfant dont deux bébés de quelques mois à peine. Je les connais bien et je m’adresse à chacun avec le sourire, leur demandant de leurs nouvelles et finissant par le maître des lieux :

Bien le bonjour, comme prévu, je suis venu pour vous emmener en sécurité dans le village de Solar, accompagné par deux solides guerriers. Je vous présente le frère et la sœur de la célèbre famille Otto.

Je laisse un peu de temps aux deux bretteurs de faire des remarques s’ils le souhaitent avant de continuer :

Je souhaite partir dès demain matin, est-ce que tout est prêt ?

Je vois mon interlocuteur me faire signe qu'il souhaite prendre la parole et me dire :


Oui, seigneur Solar, nous avons prévu des vivres en quantité suffisante, de toute façon, nous n’osons plus sortir. Les charrettes à bras sont remplies avec le strict nécessaire comme vous nous l’avez demandé.

Je jette un coup d’œil sur les cinq charrettes et je vois avec plaisir; différents sac de semence, des outils, quelques tonnelets et de quoi survivre pendant quatre jours. Je me dis alors que si j’avais trop tardé, ces gens seraient sans doute morts de faim, il est grand temps que les choses reviennent à la normale si nous ne voulons pas d'autre mort dans la région.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 31 Oct - 21:02
Les gardes savent que vous n’êtes pas une menace. Vous pouvez donc reprendre vos armes et les ranger. Puis, avec un briefing avec ton frère et le Seigneur, tu t’approches du village. L’une des portes tombe au sol dans un grand fracas. C’est vraiment la ruine ici. Fabius vous présente et tu grimaces quand il prononce “célèbre famille Otto”. C’est faux. Vous n'êtes pas si connus que ça. Enfin, il y a bien plus célèbres que vous. Mais comme ça semble rassurer les villageois, vous ne direz rien.


- Enchantée.
- On est pas aussi méchants qu’on en à l’air. N’hésitez pas à nous aborder si vous le souhaitez.



Tu t’approches du chargement des paysans, tu inspectes les charrettes, accompagnée d’Archie. C’est qu’il y en a des choses ici. Enfin, vous êtes pas là pour les voler. Vous ne serez pas discrets avec tout ça. Non seulement il faudra se méfier des bandits, mais aussi des bêtes sauvages. Et ça n’est pas pour te rassurer.


- Quelque chose te chiffonne ?
- J’ai envie d’apprendre deux-trois mouvement  à quelques bougres. Trois pour protéger un village, ce sera jamais assez.
- On fera avec. Je suis certain que quelques uns savent au moins se protéger.
- Ah ouais ? T’as vu l’allure des “gardes” ? J’aurais pus les battre en un tour de mains même sans arme. Toute façon, on a le temps, puisqu’on passe la nuit ici.



Tu vas rassemblés quelques badauds, leur demandant qui serait intéressé par une séance d’escrime, histoire d’apprendre au moins la base. Le reste de la soirée passe comme ça où t’entraines quelques gars. Vous serez plus de trois personnes pour protéger la cargaison, c’est déjà bien mieux. 


L’heure du repas arrive, malgré tout, tu reste en retrait avec Archie. Vous n’avez pas trop l’habitude de vous mêlez aux gens. Et puis, ça vous permet de discuter stratégie pour demain. Enfin, c’est plus Archie qui t’expose son idée et toi tu te contente d’hocher la tête, sauf quand il fait une erreur assez grosse pour être remarquée.



Vous passez la nuit au village, par précaution, vous faites quand même des tours de garde. Et le demain, vous êtes assez en forme pour voyager. Du regard, tu cherche le Seigneur et le rejoint, Archie sur les talons.


- Ils arriveront à voyager ? Ils ont pas l’air en grande forme.
- Ils ont pas le choix, de toute façon. J’ai vu qu’il y a avec des personnes très âgées et des très jeunes enfants. Il ne serait pas possible de les installer dans une charrette ? Ils risquent de ralentir la progression.
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Re: Pour une bouchée de pain [PV Fabius Solar] - Sam 14 Nov - 11:39
Les deux mercenaires, après avoir jetés un coup d’œil aux charriots rassemblent quelques paysans et sans me demander mon avis, commencent à leurs apprendre les bases de l’escrime. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, ils risquent de se montrer imprudent en croyant savoir combattre, alors que ce ne sont que des pouilleux sous alimentés. Toutefois, je laisse faire car je ne veux pas créer de problème devant les paysans, nous allons avoir besoin de toute la discipline possible et il ne faut surtout pas qu’ils pensent que nous ne sommes pas soudés.

L’heure du repas arrive enfin, je mange avec les habitants de la ferme, tandis que les deux bretteurs font bande à part. À ma grande surprise, le repas est bon et en quantité suffisante, mais j’ai vite l’explication par Jacques qui voyant mon air étonné m’indique :

Nous avons cuit tout ce que ne pouvons pas transporter, il n’y aura pas de retour en arrière possible.

Je hoche la tête devant ces paroles, je connaissais jadis une peuplade dont le roi avait fait bruler toute une ville pour forcer les habitants à partir devant une horde d’ennemis. À l’époque cette façon de faire m’avait semblé particulièrement barbare, mais aujourd’hui, je comprends que l’on est obligé d’appliquer des mesures extrêmes si l’on veut survivre.

À la fin du repas, chacun part se coucher et je suis invité par le chef du village à partager son habitation. C’est pour lui un honneur et même si je n’ai guère envie de dormir dans un lit sans doute rempli de puce, je ne peux refuser. Heureusement pour moi, la literie est dans un état passable et après ma toilette matinale à l’aide d’une bassine, je m’habille et je sors pour être rejoint par les deux mercenaires.
Me demandant comment les fermiers se sentent avant ce grand bond vers l’inconnu, je leur indique :

Ils sont à la fois soulagés de partir d’ici, échappant ainsi à la famine et inquiet de ce que leur réserve l’avenir. Je pense qu’une fois notre voyage commencer, ils devraient mieux prendre les choses.

Enfin, si l’on ne croise pas des cannibales car l’ambiance sera alors bien différente. Je continue ensuite sur la réponse à la question concernant le transport des personnes vulnérables :

C’est une bonne idée, je vais demander aux paysans d’organiser cela, nous allons devoir abandonner un peu de matériel mais nous gagnerons en rapidité.

Je pars ensuite donné les instructions et nous abandonnons ainsi quelques affaires non essentielles. Je peux ainsi donner le signal du départ, ne faisant pas comme le roi et ne voulant pas brûler les bâtiments, pour deux raisons, la première est que ses lieux peuvent servir d’abris à des réfugiés, la deuxième est qu’un panache de fumée dans le ciel indiquerait notre position, alors que je souhaite rester le plus discret possible.

Les cinq charrettes à bras s’élancent dans la fraicheur du matin, et la vingtaine d’âme se mettent en route, confiant leurs vies entre mes mains et celles des mercenaires. Je suis à l’avant mon épée toujours dans son fourreau mais facilement accessible, afin d’ouvrir la voie, il ne reste plus qu’aux deux personnes que j’ai engagées de faire correctement leurs jobs et tout ira bien.
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